lundi 20 mai 2013

Partie 2 de mon éveil à la lecture...



Encore quelques pas sur le chemin de mon apprentissage de lecteur, qui nous rapprochent insensiblement du 1er juin 2013. 
Une étape importante aujourd'hui encore, puisque vous allez pouvoir participer plus facilement à partir d'une page Facebook à laquelle je vais m'atteler dès cet article publié.

De mon éveil à la lecture jusqu'à l'écriture de Martinou et Pirouly

Ma cousine Martine (partie 2)

Puis ce fut le CP, et l'alphabet enseigné à travers les histoires de Daniel et Valérie, deux enfants de la ferme qui, avec  leur chien Bobby, nous apprenaient les rudiments de la langue et les subtilités de l'orthographe et de la conjugaison. Sachant lire déjà en section enfantine, inutile de dire que j'avais épié le cour supérieur tout le long de cette première année d'école et que les aventures de Daniel et Valérie n'étaient qu'une révision pour moi. 



Ma première émotion forte de lecture fut un texte court qui racontait ce qui arrivait à la poule Chocoline qui, s'enfuyant de la vitrine du boulanger pour profiter de la nature printanière,  se retrouvait à s'attarder un peu trop au soleil et achevait son escapade en fondant lentement sous ses chauds rayons. Moi, j'ai fondu en larme !!







Je me souviens aussi de l'histoire d'un petit chihuahua (Chiquito je crois) qui s'échappait de chez lui et arpentait la ville, échappant à de multiples dangers. Qu'est-ce que j'ai frémit à chaque fin de chapitre !(Je lance un appel à ceux qui se souviendraient du titre exact ou auraient ce livre dans leur bibliothèque, impossible de le trouver sur le web)
Je n'échappai pas à quelques classiques comme « Pinocchio », « Davy Crockett », « Les malheurs de Sophie »...
Etrange que les points communs de ces premiers personnages qui m'ont séduit soient une certaine hardiesse, un sentiment fort de rébellion, une soif de liberté, de découverte et d'indépendance... 


A cette période de lecture, ma personnalité se forge aussi au contact de ma cousine Martine, de 6 ans mon ainée, avec qui je fais l'apprentissage de ma sensibilité artistique.
Ainsi, avec elle, j'apprends mes premiers mots d'anglais, j'apprends à faire du vélo, je fais du spyrographe et du dessin, du découpage, du collage, du mako moulage, je découvre d'autres jeux de société que ceux auxquels m'a initié maman... Je joue au bilboquet, au yoyo. Je découvre aussi la musique sur un vieux mange-disque qu'on trimballe partout, ainsi que les magazines Podium, Salut, le journal de Michey et Picsou Magazine ou Pif Gadget.  





Mais surtout, j'apprends à créer: créer des déguisements, des décors, créer des pompons, créer des chorégraphies, valse, tango, disco, organiser une fête, faire des gâteaux...
Martine fut plus efficace que tous les  clubs de Fripounet où, noyé dans la masse, je ne trouvais pas ma place, et étais contraint à faire des activités qui ne me convenaient pas.
J'avais ma monitrice « à moi tout seul » qui me proposait des animations personnalisées, supports à l'expression de ma vision des choses et de ma volonté d'entreprendre, de surprendre, d'apprendre, d'imposer, d'assumer, d'initier.
Il y avait tous les jours quelque chose de nouveau.
Aussi, on s'étonne moins que, dès 9h du matin, tous les mercredis, je filais sur mon petit vélo rouge à travers le village pour rejoindre ma comparse et éducatrice.
Cette époque ludique est la base de ma construction. 

Martinou et Pirouly ???

2 commentaires:

  1. Chocoline, Davy Crockett, mako moulages et spirograph.....que de souvenirs que je croyais ne plus avoir...!!Comme tu nous emmènes loin, loin....

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  2. C'est pour mieux nous amener au présent de Martinou et Pirouly le 1er juin ;-)

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