vendredi 19 juillet 2013

DECOUVREZ MARTINOU ET PIROULY, DEUX NOUVEAUX PERSONNAGES DESTINES AUX 10 - 15 ANS

DECOUVREZ LES M AND P's,
DES NOUVEAUX PERSONNAGES DESTINES AUX 10 - 18 ANS,
DANS LEUR PREMIÈRE AVENTURE :
"LE TOMBEAU DES MOINES"

Pour commander le livre copier le lien ci-dessous dans votre barre http  : 
http://www.thebookedition.com/le-tombeau-des-moines-thierry-rainot-p-97826.html 

Le lien Facebook : https://www.facebook.com/thierry.rainot


Que vous soyez un surfer web aventurier, un proche ou une connaissance de l'auteur, n'hésitez pas à lire les articles de ce blog. Si le parcours d'un nouvel auteur et de son aventure naissante à la recherche d'un éditeur vous rend curieux, si vous êtes passionné de littérature jeunesse ou tout simplement si vous avez déjà lu "Le tombeau des moines", n'hésitez pas à laisser un message. Les commentaires des enfants qui l'auront lu sont particulièrement les bienvenus.

samedi 13 juillet 2013

Dernière partie L'OPPORTUNITE D'ETRE LU ET LE COURAGE D'ACCEPTER D'ETRE LU



L'OPPORTUNITE D'ETRE LU ET LE COURAGE D'ACCEPTER D'ETRE LU

Puis en septembre 2012, j'apprends que mon beau-frère Nicolas a écrit un livre, disponible en version ebook ou papier sur un site internet: thebookedition.
Sans le savoir, il me montre le chemin du retour vers "Martinou et Pirouly: le tombeau des moines".
Mais oui, voilà un moyen de donner une forme quasi professionnelle à ma création. Je fais partie des faiseurs. J'ai besoin de créer: une sculpture, un pot à crayon, un meuble, une banderole festive, un carton d'invitation, une animation... Le fait de savoir que je peux donner un format livre à Martinou et Pirouly m'emballe déjà. Mais l'opportunité de le rendre public facilement, c'est inespéré.
A côté de cela, une collègue de travail, Svetlana C., me fait régulièrement des louanges sur la qualité de ma rédaction et n'est pas étonnée d'apprendre que j'écris. Par des mots gentils et persuasifs, elle m'encourage à reprendre la plume.
Autre signe du destin (j'ai toujours été très attentif aux "signes" répétitifs qui vous montrent une même direction avec insistance. Cela m'a plutôt réussi !), le même mois le Président de ma boîte offre à chaque membre du personnel un ipad pour fêter les 30 ans de l'entreprise. D'abord circonspect face à l'outil (je ne suis pas très doué avec la technologie) je découvre très vite l'immense liberté que cela va me procurer, moi qui effectue 3h à 3h30 de transport par jour, ayant choisi de vivre à la campagne tout en travaillant dans la capitale.


 A moi internet sans fil, les téléchargements de jeux, films, séries pour des trajets plus divertissants !
Mais la fonction qui m'intéresse le plus se révèle être la fonction wordpad qui me permet de mettre enfin en fichier informatique mon manuscrit. Eh oui, je n'arrive pas à écrire directement sur ordinateur dans la phase créatrice. Je laisse courir mon stylo sur du papier, je raye, je souligne, j'ajoute, j'annote. C'est plus fluide comme ça. J'utilise l'ordinateur pour mes recherches documentaires mais c'est tout.
Donc, de novembre 2012 à mars 2013, j'ai reporté sur wordpad les 4 bloc-notes papier sur lesquels a été rédigé "le tombeau des moines", bien calé au fond des fauteuils du TER Bourgogne de 18h Gare de Lyon. Je me suis surpris à changer encore des choses, à ajouter quelques scènes, à fignoler.
Fin mars 2013, tout est transcrit, mais il me reste toujours ce fameux chapitre de clôture. Pris par l'urgence j'ai décidé qu'au premier juin au plus tard mon livre devait être disponible à l'achat sur le site (j'ai besoin de me fixer des échéances pour être productif; et travailler dans l'urgence m'a toujours réussi). Cette pression me fait accoucher de la fin, rédigée en à peine quinze jours.



"Martinou et Pirouly: le tombeau des moines" est maintenant une histoire bouclée, prête à m'échapper et à vivre sa propre vie.
Je confie à d'autres les dernières corrections et critiques, pour un recul nécessaire avant le grand plongeon (merci les gars, parce qu’une x-ième lecture de Martinou et Pirouly, et je me pendais haut et court, arghhh).
Pendant ce temps je m'occupe de la couverture. J'ai déjà en  tête le visuel depuis quelques mois. Reste à le réaliser. Je suis peu doué pour le dessin, mais je maîtrise en revanche photostudio...
J’ai proposé à un ami Laurent B., que je sais être doué en dessin (son rêve était de devenir dessinateur au studio Disney), s’il accepterait d’illustrer ma couverture. Il a gentiment accepté et m’a demandé de lui décrire précisément ce que je souhaitais.
Je choisis d'illustrer une scène qui n'est pas directement relatée dans le livre mais qui est la base de l'intrigue. J'avais envie de quelque chose suscitant l'angoisse et le questionnement.
Je le laisse travailler à sa version et travaille de mon côté à la mienne à partir de calques et montages photoshop de façon à avoir une idée de ce que cela donnerait et plan B au cas où Lolo ne serait pas inspiré.
Finalement quelques semaines plus tard, les deux couvertures sous les yeux, le choix est vite fait, ce sera celle du futur dessinateur des studios Disney. Bravo Lolo et encore merci pour cette magnifique illustration. Quel cadeau !

 
VOICI EN EXCLUSIVITÉ LA COUVERTURE A LAQUELLE VOUS AVEZ  ÉCHAPPÉE
 
Une fois la maquette entre les mains, reste à combattre les dernières réticences. Accepter d'être lu !
Combattre sa pudeur et accepter le regard que vont porter les autres sur mon travail; les proches, la famille, mais aussi les amis et enfin les collègues ou autres connaissances actuelles ou anciennes.
Les commentaires de tout poil, positifs, constructifs, comme ceux négatifs, sans oublier l'indifférence. Suis-je prêt à affronter tout ça.
Alors qu'est-ce que je me dis?
Eh bien je me dis que j'ai eu beaucoup de plaisir à écrire et à créer cette histoire. Je me dis aussi que j'ai longuement et durement travaillé. Je me dis que partager est la meilleure des récompenses et que, peut-être, petite cerise sur le gâteau, des enfants de 10 à 15 ans vont prendre plaisir à lire ce livre et avoir les mêmes frissons que j'ai eu à leur âge en découvrant les aventures du Club des Cinq. Car c’est avant tout aux enfants que s’adresse ce livre et c'est pour eux que j'ai pris mon courage à deux mains, faisant fi des réactions de certains de leurs ainés toujours moins spontanés et sujets aux oppositions ou aux critiques gratuites et autres sentiments négatifs qui décourageraient un régiment, sans compter le mépris naturel qu'inspire un auteur littérature jeunesse. 
Les enfants ne jugeront pas l'auteur, mais l'histoire et les personnages. Soit l'histoire est bonne et ils adhèrent, soit elle est nulle et ils accrochent pas.


Alors je sais, il n’y a ni tablettes, ni blue-tooth ou autre divix dans Martinou et Pirouly mais j’espère bien que cela rendra exotique leurs aventures. J’ai donc volontairement gommé au maximum les références temporelles. Beaucoup de jeunes se demandent aujourd’hui comment survivre à la campagne sans écrans ni iphone. « Le tombeau des moines » les dépaysera sûrement et leur apportera, je le souhaite, un début de réponse. Pour leurs parents, cela aura un petit goût de madeleine et leur rappellera nos mercredis et week-ends de l’extrême.
Comme toutes mes autres expériences artistiques, cela ne peut être que créateur de lien, prétexte à de nouvelles rencontres, de nouvelles émotions. Martinou et Pirouly entretiennent mon envie d'aller vers l'autre cet étrange étranger (il n'est jamais trop tard pour y parvenir) et maintiennent ma curiosité à un âge où on est tenté d'être revenu de tout.
Loin de moi l'idée de prétendre au succès de JK Rowling, j'ai juste envie de tenter l'aventure et si je ne tente pas, je ne saurais pas. Alors tentons.
Je ne suis pas Victor Hugo. Je prétends juste divertir en me divertissant. Cela m'aide à garder mon âme d'enfant.
C'est peut-être pour ça que j'ai choisi ce créneau.
Et puis je laisse une trace à mes petites nièces qui, si elles sont trop grandes aujourd'hui pour découvrir cette histoire (pardon les filles, je pensais pas que vous grandiriez si vite !), sauront  toujours la ressortir de leur bibliothèque pour leurs propres enfants.

Ce blog va entrer en veille en ce qui concerne l'animation car je dois retourner à ma plume pour le second tome, mais il vous appartient d'y laisser des messages et d'en faire la réputation. Dès que vous croiserez quelqu'un qui accorde de l'intérêt à de nouvelles lectures pour ses enfants, pensez à le diriger ici.
Martinou et Pirouly "Le clown ne rit plus", se déroulera dans un cirque de passage à Barroy. Mais l'assassinat du clown vedette va venir perturber leur stage d'été. Les artistes de ce cirque ont décidément tous un secret à cacher ce qui pourrait bien avoir couté la vie au clown curieux...
J'ai déjà commencé à me documenter sur le milieu du cirque et la tâche est grande. J'espère seulement pouvoir écrire cette histoire plus rapidement que la précédente.
Je m'en vais y plonger avec jubilation et je reviens vers vous.

 
Il y a ceux qui pensent que rêver n'est que rêver, ceux qui ont un rêve unique et craignent de le réaliser car ils en perdraient toute raison d'exister, et puis il y a ceux qui n'ont de cesse que de vouloir réaliser leur rêve... tant mieux s'ils y parviennent car, pour ces imaginatifs, il y a toujours d'autres rêves à venir.
Je viens d'en réaliser un.

dimanche 7 juillet 2013

Partie 8 : La découverte des affres de l'écriture



LA DECOUVERTE DES AFFRES DE L'ECRITURE

Quand je me suis mis à écrire ces petites histoires, Martinou et Pirouly  formaient un duo. J'ai ajouté les personnages de Poucy et Mirliton quand j'ai su me débrouiller avec deux personnages à peu près correctement (c'est comme quand vous jonglez, vous commencez prudemment par deux balles avant d'en inclure une troisième, puis une quatrième...).
En quittant le format texte/ poésie, je passai à quelque chose de beaucoup plus ambitieux, mais tellement plus excitant et amusant. Je découvris au fur et à mesure des lignes et des pages noircies, la réelle difficulté d'écrire...que dis-je, non... écrire c'est simple (il faut juste un stylo)...ce qui est compliqué, c'est de narrer, de construire et de faire évoluer une histoire avec cohérence. C’est un travail de longue haleine.
Quand on manque de technique, on se lance au jugé, on improvise, on rafistole. Cela donne une suite de scénettes sans trop de rapport entre elles et une intrigue un peu tarabiscotée...et beaucoup d'incohérences (mon angoisse). 

 
Je découvris aussi que cela demandait plus de disponibilité, plus de temps, plus de concentration. Quand vous êtes dans une histoire, vous ne supportez pas d'être dérangé, ne serait-ce que par un désinvolte "On mange ! A taaable !!" qui vous fait atterrir de force dans le monde réel et vous fait perdre le fil de ce que vous racontiez. Et pour vous remettre au boulot là où vous vous étiez arrêté, ce n’est pas facile ! Il faut se remettre dans "l'ambiance" et ce n'est pas instantané (en tous cas, pas pour moi !).Quand les muses sont là, il faut les honorer !!

Donc, pas question de se mettre à écrire sur un bout de table pour une demie -heure après le boulot entre la soupe et le journal du soir, ou juste avant de dormir (à moins d'être constitué pour des nuits blanches, ce que je ne suis pas...toutefois il m'arrive aujourd'hui de noter sur un calepin,  en pleine nuit, des idées qui me sont venues à la faveur d'une petite insomnie, de peur qu'elles ne s'envolent d'ici le lendemain matin). Pour cette raison, je me consacrai à mon hobby essentiellement au cours des vacances et quelques week-ends où, là, je disposai de temps.
Sans compter que je continuai à lire beaucoup à côté, afin d'enrichir encore mon vocabulaire, vocabulaire que je découvris très limité malgré toutes ces années de lecture. Je le découvris à la difficulté que j'eus de trouver les mots, (et des mots variés) pour décrire des choses, des gens, des situations. Rien que la description physique d'un personnage: quel challenge (je ne suis pas certain d'y arriver encore aujourd'hui, mais je travaille sur les physionomies). Je me suis rendu à l'évidence, il fallait se documenter pour s'approprier un champ sémantique.

Je voulais parler d'un évadé ? Il fallait me documenter sur les grandes cavales, sur le système de recherche policier, l'aspect juridique d'un méfait. Ouh, la, la, c'est compliqué ! Mais important pour l’enrichissement de la narration et sa logique ou son réalisme.
Au milieu des années 90, il faut encore aller à la bibliothèque pour consulter des journaux, des livres en rapport avec le thème de vos recherches. Comme je faisais cela en dilettante, j'ai trouvé à l'époque la démarche trop fastidieuse, trop chronophage.
Du coup ma production s'est largement ralentie. De 1994 à 1999, j'ai dû  écrire quatre nouvelles dont "Martinou et Pirouly: La maison sur la colline", "Martinou et Pirouly: L'affaire du petit vélo rouge", "Martinou et Pirouly: la malédiction des sept moines" (qui deviendra, une fois remaniée, "Le tombeau des moines").
Au cours de ces années, ma bibliothèque idéale s'est agrandie grâce au marché aux livres de Porte de Vanves près du parc Georges Brassens. à Paris Combien de classique de la littérature ai-je ramené de ce marché, souvent le dimanche matin. Je me revois, de retour chez moi, étaler mon butin avec jubilation sur le lit, et feuilleter chaque livre acquis, le renifler, le classer avec les autres par ordre alphabétique, en imaginant avec délectation toutes les heures de bonheur qu'ils allaient me procurer.

 C'est à cette époque que je comble mes lacunes en histoire (la matière ne m'a jamais attiré au collège et au lycée, suite de chiffres et d'événements sans liens entre eux, racontés sans passion par les professeurs successifs) en découvrant le roman historique.
Je lus d'abord "les Rois Maudits" de Druon (idéal pour l'histoire de la première moitié du XIVème siècle, puis, on me conseilla "Fortune de France" la saga de Robert merle qui couvre l'histoire de France de Henri III (1547) à Louis XIII (1661). L'un et l'autre ont pour particularité de raconter des faits historiques très documentés à travers un personnage réel ou de fiction dont les aventures nous tiennent en haleine, le tout dans un vocabulaire d'époque très fleuri. Quel plaisir d'apprendre nos rois de France dans ces conditions.
Et ce fut la découverte pour moi d'Alexandre Dumas. Ma dernière passion (eh oui, vu l'importance de l'œuvre de ce gargantuesque écrivain, je n’ai, à ce jour, pas encore tout lu de lui, mais je compte bien y arriver) m'a apporté tant de plaisir et de connaissance que je lui voue un culte indéfectible et une reconnaissance immense. Contrairement à certains, je n'ai pas découvert Dumas avec "Les trois mousquetaires" ou "Le comte de Monte-Cristo". Le premier livre que j'ai lu de lui, était "Joseph Balsamo", que suivent "Le collier de la Reine" et  "Ange Pitou", triptyque qui vous fait découvrir la fin du règne de Louis XV jusqu'à l'exécution de son successeur. On y assiste aux prémices de la révolution, on monte sur l’échafaud avec Louis XVI et Marie –Antoinette ; c’est comme si on y était.
Lui-même fervent admirateur de Michelet, historien de la révolution, il ne cesse de se documenter dans les écrits de celui-ci. Passionnant, ce qu'il en fait ! Je vous recommande ce triptyque. Avec Dumas vous pouvez d'ailleurs visiter toutes les périodes de l'histoire de France, c'est ça qui est bien. 



 
Mais revenons à mes humbles préoccupations d'écrivain en herbe.
En 2000, je fais lire à mon ami Thierry D. les histoires déjà écrites de Martinou et Pirouly. Sous son œil critique et bienveillant, je suis encouragé à mettre au propre mes histoires, voir à les étoffer.
Plongé en pleine fièvre de romans historiques, je m'intéresse particulièrement à l’une d’elles, "La malédiction des sept moines" et, peu à peu, de nouvelles idées me viennent. Je pars d’une anecdote que mon père, ancien maçon, nous a souvent racontée. A l’occasion d’un de ses nombreux chantiers, il avait mis à jour des cercueils au fond du jardin d’un ancien  monastère. Très vite, je m’éloigne de la nouvelle initialement écrite et décide de procéder différemment. Par exemple, je m’attèle à un plan ainsi qu'à des fiches descriptives des personnages afin de bien savoir où je vais.
Sage précaution. Les choses vont déjà beaucoup mieux. Autre nouveauté pour moi : j'acquiers un ordinateur et un accès à internet, certes au flux sporadique, mais accès internet tout de même. Mes recherches sur les sujets qui m'aideront à aborder ma narration purent enfin se faire plus sereinement, de chez moi, sans mobilisation excessive de mon temps. 


Ainsi je rédigeai l'essentiel de "Martinou et Pirouly: le tombeau des moines" entre 2000 et 2006, que ce soit assis confortablement au fond de mon canapé de la rue Pierre Curie à Ivry, ou sur une plage entre Saint Jean de Luz et Biarritz, ou encore dans une chaise longue dans le jardin de mes parents en Picardie, et enfin dans ma nouvelle maison, acquise en 2005. Chaque vacances, je m'efforçai de faire progresser mes héros de papier dans l’intrigue imaginée.  
Une maison c'est beaucoup d'entretien. En  2006, je laissai mes héros en fâcheuse posture alors qu'il ne me restait plus que le chapitre de conclusion à rédiger et que je n'avais jamais été aussi près de la fin. Ces dernières années, chaque été, je me suis dit qu'il fallait que je termine, mais les années ont passé et je n’ai pas trouvé le moyen de m'y remettre. Peur de finir l'histoire aussi, peut-être...
Puis...