samedi 13 juillet 2013

Dernière partie L'OPPORTUNITE D'ETRE LU ET LE COURAGE D'ACCEPTER D'ETRE LU



L'OPPORTUNITE D'ETRE LU ET LE COURAGE D'ACCEPTER D'ETRE LU

Puis en septembre 2012, j'apprends que mon beau-frère Nicolas a écrit un livre, disponible en version ebook ou papier sur un site internet: thebookedition.
Sans le savoir, il me montre le chemin du retour vers "Martinou et Pirouly: le tombeau des moines".
Mais oui, voilà un moyen de donner une forme quasi professionnelle à ma création. Je fais partie des faiseurs. J'ai besoin de créer: une sculpture, un pot à crayon, un meuble, une banderole festive, un carton d'invitation, une animation... Le fait de savoir que je peux donner un format livre à Martinou et Pirouly m'emballe déjà. Mais l'opportunité de le rendre public facilement, c'est inespéré.
A côté de cela, une collègue de travail, Svetlana C., me fait régulièrement des louanges sur la qualité de ma rédaction et n'est pas étonnée d'apprendre que j'écris. Par des mots gentils et persuasifs, elle m'encourage à reprendre la plume.
Autre signe du destin (j'ai toujours été très attentif aux "signes" répétitifs qui vous montrent une même direction avec insistance. Cela m'a plutôt réussi !), le même mois le Président de ma boîte offre à chaque membre du personnel un ipad pour fêter les 30 ans de l'entreprise. D'abord circonspect face à l'outil (je ne suis pas très doué avec la technologie) je découvre très vite l'immense liberté que cela va me procurer, moi qui effectue 3h à 3h30 de transport par jour, ayant choisi de vivre à la campagne tout en travaillant dans la capitale.


 A moi internet sans fil, les téléchargements de jeux, films, séries pour des trajets plus divertissants !
Mais la fonction qui m'intéresse le plus se révèle être la fonction wordpad qui me permet de mettre enfin en fichier informatique mon manuscrit. Eh oui, je n'arrive pas à écrire directement sur ordinateur dans la phase créatrice. Je laisse courir mon stylo sur du papier, je raye, je souligne, j'ajoute, j'annote. C'est plus fluide comme ça. J'utilise l'ordinateur pour mes recherches documentaires mais c'est tout.
Donc, de novembre 2012 à mars 2013, j'ai reporté sur wordpad les 4 bloc-notes papier sur lesquels a été rédigé "le tombeau des moines", bien calé au fond des fauteuils du TER Bourgogne de 18h Gare de Lyon. Je me suis surpris à changer encore des choses, à ajouter quelques scènes, à fignoler.
Fin mars 2013, tout est transcrit, mais il me reste toujours ce fameux chapitre de clôture. Pris par l'urgence j'ai décidé qu'au premier juin au plus tard mon livre devait être disponible à l'achat sur le site (j'ai besoin de me fixer des échéances pour être productif; et travailler dans l'urgence m'a toujours réussi). Cette pression me fait accoucher de la fin, rédigée en à peine quinze jours.



"Martinou et Pirouly: le tombeau des moines" est maintenant une histoire bouclée, prête à m'échapper et à vivre sa propre vie.
Je confie à d'autres les dernières corrections et critiques, pour un recul nécessaire avant le grand plongeon (merci les gars, parce qu’une x-ième lecture de Martinou et Pirouly, et je me pendais haut et court, arghhh).
Pendant ce temps je m'occupe de la couverture. J'ai déjà en  tête le visuel depuis quelques mois. Reste à le réaliser. Je suis peu doué pour le dessin, mais je maîtrise en revanche photostudio...
J’ai proposé à un ami Laurent B., que je sais être doué en dessin (son rêve était de devenir dessinateur au studio Disney), s’il accepterait d’illustrer ma couverture. Il a gentiment accepté et m’a demandé de lui décrire précisément ce que je souhaitais.
Je choisis d'illustrer une scène qui n'est pas directement relatée dans le livre mais qui est la base de l'intrigue. J'avais envie de quelque chose suscitant l'angoisse et le questionnement.
Je le laisse travailler à sa version et travaille de mon côté à la mienne à partir de calques et montages photoshop de façon à avoir une idée de ce que cela donnerait et plan B au cas où Lolo ne serait pas inspiré.
Finalement quelques semaines plus tard, les deux couvertures sous les yeux, le choix est vite fait, ce sera celle du futur dessinateur des studios Disney. Bravo Lolo et encore merci pour cette magnifique illustration. Quel cadeau !

 
VOICI EN EXCLUSIVITÉ LA COUVERTURE A LAQUELLE VOUS AVEZ  ÉCHAPPÉE
 
Une fois la maquette entre les mains, reste à combattre les dernières réticences. Accepter d'être lu !
Combattre sa pudeur et accepter le regard que vont porter les autres sur mon travail; les proches, la famille, mais aussi les amis et enfin les collègues ou autres connaissances actuelles ou anciennes.
Les commentaires de tout poil, positifs, constructifs, comme ceux négatifs, sans oublier l'indifférence. Suis-je prêt à affronter tout ça.
Alors qu'est-ce que je me dis?
Eh bien je me dis que j'ai eu beaucoup de plaisir à écrire et à créer cette histoire. Je me dis aussi que j'ai longuement et durement travaillé. Je me dis que partager est la meilleure des récompenses et que, peut-être, petite cerise sur le gâteau, des enfants de 10 à 15 ans vont prendre plaisir à lire ce livre et avoir les mêmes frissons que j'ai eu à leur âge en découvrant les aventures du Club des Cinq. Car c’est avant tout aux enfants que s’adresse ce livre et c'est pour eux que j'ai pris mon courage à deux mains, faisant fi des réactions de certains de leurs ainés toujours moins spontanés et sujets aux oppositions ou aux critiques gratuites et autres sentiments négatifs qui décourageraient un régiment, sans compter le mépris naturel qu'inspire un auteur littérature jeunesse. 
Les enfants ne jugeront pas l'auteur, mais l'histoire et les personnages. Soit l'histoire est bonne et ils adhèrent, soit elle est nulle et ils accrochent pas.


Alors je sais, il n’y a ni tablettes, ni blue-tooth ou autre divix dans Martinou et Pirouly mais j’espère bien que cela rendra exotique leurs aventures. J’ai donc volontairement gommé au maximum les références temporelles. Beaucoup de jeunes se demandent aujourd’hui comment survivre à la campagne sans écrans ni iphone. « Le tombeau des moines » les dépaysera sûrement et leur apportera, je le souhaite, un début de réponse. Pour leurs parents, cela aura un petit goût de madeleine et leur rappellera nos mercredis et week-ends de l’extrême.
Comme toutes mes autres expériences artistiques, cela ne peut être que créateur de lien, prétexte à de nouvelles rencontres, de nouvelles émotions. Martinou et Pirouly entretiennent mon envie d'aller vers l'autre cet étrange étranger (il n'est jamais trop tard pour y parvenir) et maintiennent ma curiosité à un âge où on est tenté d'être revenu de tout.
Loin de moi l'idée de prétendre au succès de JK Rowling, j'ai juste envie de tenter l'aventure et si je ne tente pas, je ne saurais pas. Alors tentons.
Je ne suis pas Victor Hugo. Je prétends juste divertir en me divertissant. Cela m'aide à garder mon âme d'enfant.
C'est peut-être pour ça que j'ai choisi ce créneau.
Et puis je laisse une trace à mes petites nièces qui, si elles sont trop grandes aujourd'hui pour découvrir cette histoire (pardon les filles, je pensais pas que vous grandiriez si vite !), sauront  toujours la ressortir de leur bibliothèque pour leurs propres enfants.

Ce blog va entrer en veille en ce qui concerne l'animation car je dois retourner à ma plume pour le second tome, mais il vous appartient d'y laisser des messages et d'en faire la réputation. Dès que vous croiserez quelqu'un qui accorde de l'intérêt à de nouvelles lectures pour ses enfants, pensez à le diriger ici.
Martinou et Pirouly "Le clown ne rit plus", se déroulera dans un cirque de passage à Barroy. Mais l'assassinat du clown vedette va venir perturber leur stage d'été. Les artistes de ce cirque ont décidément tous un secret à cacher ce qui pourrait bien avoir couté la vie au clown curieux...
J'ai déjà commencé à me documenter sur le milieu du cirque et la tâche est grande. J'espère seulement pouvoir écrire cette histoire plus rapidement que la précédente.
Je m'en vais y plonger avec jubilation et je reviens vers vous.

 
Il y a ceux qui pensent que rêver n'est que rêver, ceux qui ont un rêve unique et craignent de le réaliser car ils en perdraient toute raison d'exister, et puis il y a ceux qui n'ont de cesse que de vouloir réaliser leur rêve... tant mieux s'ils y parviennent car, pour ces imaginatifs, il y a toujours d'autres rêves à venir.
Je viens d'en réaliser un.

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