Encore quelques pas sur le chemin de mon apprentissage de lecteur, qui nous rapprochent insensiblement du 1er juin 2013.
Une étape importante aujourd'hui encore, puisque vous allez pouvoir participer plus facilement à partir d'une page Facebook à laquelle je vais m'atteler dès cet article publié.
De mon éveil à la lecture jusqu'à l'écriture de Martinou et Pirouly
Ma cousine Martine (partie 2)
Puis ce fut le
CP, et l'alphabet enseigné à travers les histoires de Daniel et Valérie, deux
enfants de la ferme qui, avec leur chien
Bobby, nous apprenaient les rudiments de la langue et les subtilités de
l'orthographe et de la conjugaison. Sachant lire déjà en section enfantine,
inutile de dire que j'avais épié le cour supérieur tout le long de cette
première année d'école et que les aventures de Daniel et Valérie n'étaient
qu'une révision pour moi.
Ma première
émotion forte de lecture fut un texte court qui racontait ce qui arrivait à la
poule Chocoline qui, s'enfuyant de la vitrine du boulanger pour profiter de la
nature printanière, se retrouvait à
s'attarder un peu trop au soleil et achevait son escapade en fondant lentement
sous ses chauds rayons. Moi, j'ai fondu en larme !!
Je me souviens
aussi de l'histoire d'un petit chihuahua (Chiquito je crois) qui s'échappait de
chez lui et arpentait la ville, échappant à de multiples dangers. Qu'est-ce que
j'ai frémit à chaque fin de chapitre !(Je lance un appel à ceux qui se souviendraient du titre exact ou auraient ce livre dans leur bibliothèque, impossible de le trouver sur le web)
Je n'échappai
pas à quelques classiques comme « Pinocchio », « Davy Crockett »,
« Les malheurs de Sophie »...
Etrange que les
points communs de ces premiers personnages qui m'ont séduit soient une certaine
hardiesse, un sentiment fort de rébellion, une soif de liberté, de découverte et
d'indépendance...
A cette période
de lecture, ma personnalité se forge aussi au contact de ma cousine Martine, de
6 ans mon ainée, avec qui je fais l'apprentissage de ma sensibilité artistique.
Ainsi, avec
elle, j'apprends mes premiers mots d'anglais, j'apprends à faire du vélo, je
fais du spyrographe et du dessin, du découpage, du collage, du mako moulage, je
découvre d'autres jeux de société que ceux auxquels m'a initié maman... Je joue
au bilboquet, au yoyo. Je découvre aussi la musique sur un vieux mange-disque
qu'on trimballe partout, ainsi que les magazines Podium, Salut, le journal de
Michey et Picsou Magazine ou Pif Gadget.
Mais surtout,
j'apprends à créer: créer des déguisements, des décors, créer des pompons,
créer des chorégraphies, valse, tango, disco, organiser une fête, faire des
gâteaux...
Martine fut plus
efficace que tous les clubs de Fripounet
où, noyé dans la masse, je ne trouvais pas ma place, et étais contraint à faire
des activités qui ne me convenaient pas.
J'avais ma
monitrice « à moi tout seul » qui me proposait des animations personnalisées,
supports à l'expression de ma vision des choses et de ma volonté
d'entreprendre, de surprendre, d'apprendre, d'imposer, d'assumer, d'initier.
Il y avait tous
les jours quelque chose de nouveau.
Aussi, on
s'étonne moins que, dès 9h du matin, tous les mercredis, je filais sur mon
petit vélo rouge à travers le village pour rejoindre ma comparse et éducatrice.
Cette époque
ludique est la base de ma construction.
Martinou et Pirouly ??? |
Chocoline, Davy Crockett, mako moulages et spirograph.....que de souvenirs que je croyais ne plus avoir...!!Comme tu nous emmènes loin, loin....
RépondreSupprimerC'est pour mieux nous amener au présent de Martinou et Pirouly le 1er juin ;-)
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